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Ce billet de blogue fait partie d’une série rédigée par les participant·e·s à la cohorte pour la transition climatique de 2022 organisée par l’Institut Tamarack. Il s’agit d’un parcours d’apprentissage sur dix mois qui a permis à des équipes intersectorielles de 19 communautés partout au Canada d’explorer comment appliquer une approche d’impact collectif pour faire avancer la transition socio-écologique. Découvrez la liste complète des publications ici.
Connectivité. Pensée systémique. Éducation. Sensibilisation. Encouragement.
Tels étaient les thèmes centraux qui ont émergé de la rencontre de membres de la communauté qui a eu lieu le 11 octobre 2022 à Canmore en vue d’accélérer l’action climatique dans la Vallée-de-la-Bow en mettant l’accent sur l’équité sociale. Plus de 80 personnes ont participé à la rencontre, représentant ainsi les étudiant·e·s, les industries, les organismes à but non lucratif, le secteur du tourisme et les municipalités. À travers cette rencontre, les objectifs étaient d’échanger des idées, d’apprendre d’expert·e·s et de s’engager à faire plus pour atténuer les changements climatiques et s’y adapter, tout en intégrant l’équité et la justice sociale aux solutions proposées.
En partenariat avec la ville de Canmore, le groupe est mené par un organisme de bienfaisance local, le Biosphere Institute of the Bow Valley, pour qui le concept d’établissement d’un réseau n’est pas inédit. En effet, en 2021, l’organisme a par exemple créé le Canadian Rockies Youth Network pour mettre en lien des jeunes entre 12 et 17 ans avec des initiatives axées sur l’environnement. L’institut gère également le programme WildSmart qui forme un ensemble d’ambassadeur·rice·s de la nature à interagir avec les randonneur·se·s des sentiers de la Vallée-de-la-Bow et du pays de Kananaskis.
La cohorte pour la transition climatique est différente en ce qu’elle prend en compte des concepts et des principes d’action collective. On peut notamment citer l’approche multisolving, qui promeut les actions répondant à plusieurs problèmes à la fois (par exemple : l’abordabilité, l’adaptation climatique et l’équité). Le travail du groupe s’inspire de la recherche et des conseils communiqués par la cohorte pour la transition climatique de l’Institut Tamarack. En utilisant les enseignements de cette cohorte, un comité consultatif de 14 personnes a été formé à l’été 2022 pour planifier le lancement d’une action collective pour le climat dans la Vallée-de-la-Bow le 11 octobre dernier.
Si la Vallée-de-la-Bow est touchée de façon unique par les changements climatiques, elle est également positionnée de façon unique pour faire progresser l’action climatique. La fonte des glaciers dans les Rocheuses menace l’approvisionnement en eau courante de millions de personnes en aval. Par ailleurs, les fumées des feux de forêts et de broussailles et les épisodes météorologiques extrêmes ont des effets négatifs sur les résident·e·s et les plus de six millions de touristes qui viennent chaque année dans la Vallée-de-la-Bow (notamment au parc national Banff). Les grandes industries telles que les cimenteries et les mines contribuent également de façon disproportionnée aux émissions de gaz à effet de serre par personne.
Malgré cela, de considérables réductions des émissions sont également possibles au niveau des taux de fréquentation et des niveaux d’émissions industrielles, les deux étant élevés. Les municipalités de Canmore et de Banff possèdent déjà de solides plans pour le climat et l’environnement. Cependant, seuls environ 5 % des émissions municipales sont du ressort direct des autorités locales. C’est pourquoi il est nécessaire que le reste de la communauté collabore et innove pour renforcer les capacités d’action pour le climat.
La mission du Biosphere Institute de donner aux leaders de la communauté les moyens de répondre aux défis environnementaux fait de l’organisation une infrastructure de soutien qui appuie les actions collectives du groupe. La vision du groupe pour accélérer l’action pour le climat est de mettre en cohérence les actions climatiques existantes, de renforcer et d’adapter les initiatives régionales, de définir des objectifs communs aux différents partenaires, et, en fin de compte, de réduire les émissions de la communauté – tout en répondant aux principales problématiques liées à l’abordabilité et à l’équité.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur https://www.biosphereinstitute.org/accelerating-climate-action.
