Dans le cadre du projet Communautés bâtissant l’avenir des jeunes, nous œuvrons pour l'engagement des jeunes et visons à créer des opportunités d’intérêt pour ceux-ci. Nous croyons que les jeunes ont beaucoup à nous apprendre et nous souhaitons que leurs opinions, leurs convictions et leur vision d’avenir orientent notre travail et soient présentées aux agent-e-s de changement à travers tout le pays. L’article de blogue suivant présente la perspective d'une jeune personne.
En tant que jeune qui traverse la pandémie de COVID-19, je m’estime heureux d’être bien et en santé, et d’avoir un logement et un plan pour l’année à venir. D’autres n’ont toutefois pas cette chance. Malheureusement, alors que le monde concentre son attention sur la pandémie mondiale, les problèmes de rue dans nos communautés sont négligés.
Selon de récents sondages, pas moins de 40 000 jeunes se retrouvent dans la rue chaque année . De nombreux facteurs contribuent à l’itinérance chez les jeunes, dont la pauvreté, la situation familiale, la traite des personnes, et les problèmes de santé physique ou mentale. Déjà complexes, ces problèmes sont exacerbés par la pandémie. Par exemple, en Colombie-Britannique (C.-B.), la COVID-19 a engendré une hausse des décès liés à la consommation de drogues parce que les gens n’ont plus accès aux mesures de sécurité personnelles dont ils bénéficient en temps normal . Qu’il s’agisse d’évictions, de pertes d’emploi ou de manque d’aide financière, les jeunes à risque doivent affronter des circonstances plus difficiles que jamais.
Pendant que nous réorganisons nos communautés, les effets négatifs que subissent les jeunes à risque apparaissent au grand jour. Le Canadian Medical Association Journal rapporte que les personnes itinérantes courent davantage de risques de contracter la COVID-19 car leurs conditions de vie leur permettent difficilement de respecter la distanciation sociale, de s’isoler, et de se mettre en quarantaine . Or, cette situation souligne l’importance du logement à titre de déterminant social de la santé.
Que pouvons-nous faire?
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Des soins de santé destinés aux jeunes à risque - L’itinérance et les problèmes qui y sont associés constituent une crise de santé publique à part entière. Voilà pourquoi il est si important que notre système de soins de santé offre du soutien aux jeunes à risque. En offrant à ces derniers un meilleur accès à des services tels que des évaluations de santé mentale, nous pourrions nous attaquer aux facteurs contribuant à leur vulnérabilité et serions en mesure de déterminer avec précision où concentrer les efforts.
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Politiques publiques - Inutile de dire que les politiques publiques ont une incidence palpable sur nos vies. En soutenant davantage des causes telles que l’accessibilité des logements, l’accès aux soins de santé, la mise en place de services visant à lutter contre la consommation de drogues, et d’autres encore, nous garantissons un avenir plus sûr et plus prometteur à ces jeunes. Récemment, la ministre de la Santé et des Dépendances de la Colombie-Britannique a injecté des fonds afin de doubler le nombre de lits destinés aux jeunes dans les centres de traitement. Il s’agit certainement là d’un précieux ajout en contexte de pandémie de COVID-19 .
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Soutenir les ONG - Plusieurs ONG à travers le Canada offrent d’importants services aux communautés locales, notamment en ce qui a trait au logement et à l’éducation. Des organisations telles que la Covenant House à Toronto et Dans la rue à Montréal offrent un soutien essentiel aux jeunes, particulièrement en ces temps difficiles. En juillet, la Covenant House a même collaboré avec l’hôpital St. Michael’s et le Bureau de santé publique de Toronto pour effectuer 75 tests de COVID-19 qui, fort heureusement, se sont révélés négatifs.
Bien que nous vivions une crise d’envergure mondiale, nous ne pouvons pas oublier que nos communautés locales sont quotidiennement affectées. Les jeunes qui sont vulnérables désirent eux aussi pouvoir fonctionner en société, mais l’aide dont ils ont besoin est parfois hors de leur portée.
Pour en apprendre davantage sur ces enjeux, veuillez visiter le le Rond-point de l'itinérance.
