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Dans ce billet de blogue, Cayo Costa et Jorge Garza expliquent comment les espaces verts peuvent cultiver le bien-être, l’équité et la résilience.
Nous remercions Roselyn Mesher pour ses précieuses contributions sur le rôle que les espaces verts peuvent jouer en faveur du sentiment d’appartenance et du bien-être dans nos communautés. Vous avez des commentaires? Nous adorerions vous entendre! Communiquez avec Laura pour lancer la conversation : laura@tamarackcommunity.ca
Les villes au Canada et ailleurs dans le monde connaissent une urbanisation rapide, qui a de profondes implications sur la capacité d’une municipalité à répondre aux besoins croissants de ses résident·e·s en matière de logement, de santé et d’autres services essentiels. Cette pression se fait particulièrement sentir dans les petites et moyennes communautés avec des taux de croissance démographique élevés.
Les défis que pose l’urbanisation rapide offrent aux communautés une possibilité unique de réinventer comment renforcer le sentiment d’appartenance et promouvoir des habitudes de vie plus inclusives et régénératives pour les générations actuelles et à venir.
Les études ont montré le rôle essentiel des espaces dans la promotion de la santé mentale et le renforcement des liens, surtout en période d’isolement social et de vulnérabilité aux catastrophes climatiques.
Qu’il s’agisse d’un jardin communautaire, d’un projet de revitalisation de quartier dans le cadre d’un processus participatif ou d’une intervention stratégique, les espaces ont le pouvoir de provoquer des changements transformationnels. Si les politiques contribuent également au renforcement des liens de la communauté et à la santé environnementale, ce sont les espaces qui permettent aux communautés de se rassembler, de faire fleurir des quartiers vibrants et de générer un sentiment d’appartenance.
À mesure que les villes se développent et que l’accès aux espaces en plein air diminue, les espaces verts deviennent un type d’endroit essentiel qui contribue à rendre les quartiers sains et inclusifs. L’infrastructure verte devrait donc être intégrée aux plans municipaux d’aménagement pour en récolter les fruits. Toute une variété d’espaces verts (en matière d’ampleur et de fonctionnalité) devrait être prise en compte dans les plans de régénération.
Les jardins communautaires, par exemple, peuvent lutter contre l’insécurité alimentaire et l’exclusion sociale et contribuer à renforcer le sentiment d’appartenance. Leurs programmes peuvent favoriser le bien-être collectif et individuel, sur le plan physique comme sur le plan mental. Les parcs et les aires de jeux locales favorisent la biodiversité et offrent un espace pour des activités saines en extérieur, des interactions sociales et le développement des enfants. Les arbres aussi ont des répercussions considérables sur nos villes. Ils peuvent réduire la vitesse de la circulation, diminuer le ruissellement des eaux pluviales et fournir de l’ombre, ce qui encourage le transport actif, pour ne citer que quelques-uns de leurs avantages.
Voici quelques exemples d’organisations qui contribuent à l’activation des espaces verts en tant qu’endroits contribuant au changement transformationnel.