Alors que ma deuxième semaine passée avec le Tamarack Institute touche à sa fin, j’aimerais partager mes réflexions quant aux expériences vécues jusqu’à présent. Bien que travaillant à distance, je sens qu’un lien particulier est en train de se tisser entre mes collègues et moi, un lien ultimement alimenté par notre passion commune de bâtir un avenir meilleur. Au cours des deux dernières semaines, j’ai travaillé à divers projets en étroite collaboration avec une équipe de jeunes des quatre coins du Canada et partageant les mêmes idées dans le but de faire connaître des organisations desservant les jeunes à travers le monde. Le travail accompli jusqu’à présent ne constitue que le début de nos efforts collectifs visant à faire une différence dans nos communautés.
À l’Tamarack Institute, j’ai eu l’occasion de travailler aux côtés d’une équipe qui fait tout en son pouvoir pour que les jeunes jouissent d’un avenir prospère — une perspective que je considère très importante pour moi et ma culture. Nous qui appartenons au peuple Kanien’kehá:ka (mohawk) croyons au concept de la 7e génération. Ceci signifie que les décisions prises aujourd’hui doivent mener à un avenir meilleur pour les sept prochaines générations. Alors que j’étais un petit garçon grandissant sur le territoire mohawk de Kahnawake, ce concept de 7e génération - qui consiste à assurer l’avenir des jeunes - est devenu une seconde nature chez moi, de par son omniprésence dans nos enseignements traditionnels et notre vie communautaire. En tant que communauté, nous nous efforçons de prendre des décisions qui auront une incidence positive sur les prochaines générations, afin d’assurer leur réussite. Grâce à cet enseignement Kanien’kehá:ka fondamental, je suis devenu un jeune adulte qui cherche constamment à garder les sept prochaines générations à l’esprit. Lorsque j’ai appris l’existence du Tamarack Institute, non seulement ai-je ressenti un sentiment d’appartenance, mais j’ai également compris qu’il était de mon devoir de me joindre à cette organisation dont la vision correspond parfaitement à la mienne et à celle de ma culture.
Pour terminer, l’expérience que j’ai vécue avec le Tamarack Institute jusqu’à présent a cultivé ma passion pour outiller les jeunes pour l’avenir. Je suis convaincu que ma relation avec le Tamarack Institute se poursuivra même après mon emploi d’été. Alors que je complète des études en droit, je souhaite conjuguer ce savoir et mes racines Kanien’kehá:ka afin de défendre les jeunes des Premières Nations partout au Canada. J’ai hâte de continuer à travailler avec le Tamarack Institute afin de faire en sorte que l’avenir des sept prochaines générations soit plus prospère.